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Agriculture intraurbaine et périurbaine

L'agriculture périurbaine s'oppose à l'agriculture intraurbaine. L'élément central de la définition est la localisation de l'activité, soit dans "à l'intérieur" ou aux alentours de la zone urbaine (Ganapathi, 1983; Sawio, 1993; Smit et al., 1996b; COAG/FAO, 1999). Cet élément est source de contentieux. 

1. L'agriculture intraurbaine

Les critères utilisés pour qualifier une agriculture d'intraurbaine sont la taille de la population, la densité, les limites officielles de la ville (Gumbo et Ndiripo, 1996), les limites municipales de la ville (Maxwell and Armar-Klemesu, 1998b: 7), l'utilisation des zones zonées agricoles pour un autre usage (Mbiba, 1994), la notion d'agriculture dans le cadre légal et réglementaire des autorités urbaines (Aldington, 1997: 43). Dans les rares comparaisons entre l'agriculture urbaine et l'agriculture rurale, Moustier (1998) définit l'agriculture urbaine comme une opération menée à l'intérieur, à la périphérie d'une ville, où l'utilisation des ressources locales est une véritable option. Pour l'agriculture rurale, elle se situe dans les zones où cette option n'est pas un problème. Jouve et Padilla (2007) définissent l'argriculture urbaine et périurbaine comme étant  "un patchwork de lieux et d’activités entremêlés dans la fabrication urbaine, avec des externalités (positives et négatives) entre la ville et l’agriculture".

Par exemple, dans l'étude du CIRAD-Agricongo sur la culture maraîchère à brazzaville, les jardins situés à l'intérieur des limites de la ville sont qualifiés "intra-urbain", tandis que ceux qui sont interdits sont appelés "périurbains" (Moustier, 1999: 53)

2. L'agriculture périurbaine

La définition de la localisation est plus complexe dans le cas de l'agriculture périurbaine. Contrairement à l'agriculture intraurbaine qui se situe dans un tissu urbain plus peuplé et ancien, les zones périurbaines ont un contact plus étroit avec les zones rurales qui sont propices à subir des changements plus importants qu'en zone urbaine construite. 

Elle subit d’une part la concurrence pour les ressources (sol notamment), la pression exercée par la demande croissance de la ville, mais d’un autre coté, cette proximité de la ville offre des opportunités de commercialisation proche et de diversitfication d’activités (Jouve et Padilla, 2007).

En l'espèce, la cartographie de 1974 nous indique que le quartier d'Angered est un quartier qui s'est développé au détriment des terres agricoles entre deux villages. On peut donc parler d'agriculture périurbaine.

Agriculture en zone périurbaine (Bègles, France)

Agriculture en zone urbaine, Les Urbainsculteurs (Québec)

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