Dans un premier temps, la question de l’inclusion sociale s’est imposée à nous, étant donné que le projet étudié s’est principalement développé dans l’optique de faciliter l’intégration des populations migrantes dans leur milieu de vie. Il nous apparaissait essentiel de traiter de cet enjeu afin de comprendre les tenants et aboutissants d’un projet d’agriculture urbaine dans un contexte périurbain. Et ce, de façon à favoriser l'intégration et l'amélioration de la qualité de vie et du vivre ensemble propre aux quartiers périphériques. Sachant qu'ils sont souvent enclins à devenir des nids de tension sociale, par la cohabitation de différents groupes sociaux différents, cette initiative est apparue comme élément structurant au renforcement des liens sociaux par le biais d'une intervention dans l'espace public. 

 

Dans un second temps, la question de la durabilité émane de différents besoins. Autant alimentaire que dans la gestion du territoire, elle sous-entend une organisation de l’espace qui permet de s’adapter aux différents contextes, humains, naturels ou structurels. À la fois le territoire et les différentes activités doivent tenter de prendre en considération les différentes sources d’aléas et s’adapter aux conséquences possibles qui peuvent survenir. De plus, la reterritorialisation de l’alimentation reste un enjeu majeur, puisque la Suède importe encore aujourd’hui 60% de ses fruits et légumes, alors qu’elles possèdent de nombreuses terres cultivables. Or, développer l’économie locale permet de créer de l’emploi, et de consolider, voire de créer une nouvelle forme de démocratie face à la mondialisation.

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